Nos élu.es saisissent le tribunal administratif

Lors du conseil municipal du 18 octobre, nos élu.es avaient demandé au maire de retirer le Rapport d’Orientation Budgétaire qui était plus un inventaire à la Prévert qu’une description chiffrée des échéances à venir. Il ne présentait pas les informations minimales exigées par la Loi et ne permettait pas aux élu.es municipaux, faute d’information, d’exercer leur mandat. Le maire a refusé. Ils ont donc décidé de saisir le tribunal Administratif.

Par ailleurs, nos élu.es ont adressé un courrier au maire dans lequel il lui est rappelé tous les documents qui ont été réclamés par écrit ou lors des conseils municipaux et qu’ils n’ont toujours pas obtenus. Dernière relance avant de saisir la CADA afin de faire valoir leur droit à l’information.

A ceci s’ajoute l’impossibilité d’effectuer un travail sérieux pour préparer les conseils dans la mesure où ils disposent des documents préparatoires au mieux cinq jours avant le conseil… A titre d’exemple, pour le conseil de jeudi 7 décembre, les 55 rapports (plus de 600 pages, à la louche !!!) leur ont été communiqués vendredi 1er décembre à 11h10 … D’où la demande de travail en commission, pas sur tous les sujets, bien sûr, mais au moins sur ceux pour lesquels la parole de l’opposition peut et doit être entendue.

En Commun pour Belfort saisi le tribunal administratif

A lire sur le site de France Bleue Belfort Montbéliard :

https://www.francebleu.fr/infos/politique/l-opposition-est-un-principe-de-la-democratie-veulent-rappeler-les-elus-d-en-commun-pour-belfort-4728517

Pourquoi l’opposition définit-elle la démocratie ?

C’est ainsi que Frédéric Worms titrait sa chronique de mercredi 29 novembre sur France Culture. S’appuyant sur Tocqueville, il expliquait qu’on reconnaissait une démocratie et son niveau d’avancement au fait que l’opposition avait des droits, c’est bien le cas dans notre pays, et qu’ils sont respectés…

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-pourquoi-du-comment-philo/pourquoi-l-opposition-definit-elle-la-democratie-7528256

ISRAEL – PALESTINE : Pour une paix juste et durable

Le collectif citoyen En Commun pour Belfort se joint à l’appel à manifester de la Ligue des Droits de l’Homme ce vendredi 10 novembre à 18h devant la Maison du Peuple

Depuis le 7 octobre 2023, un nouveau cycle de violences s’est enclenché sur les territoires d’Israël et de Palestine.

D’abord l’horreur des commandos du Hamas qui ont tué, dans des actes de terrorisme d’une violence inouïe, plus de 1 400 personnes et en ont enlevé plus de 200 autres de différentes nationalités qu’ils détiennent encore en otage. Puis la réaction du gouvernement israélien qui bombarde depuis des jours le territoire de Gaza, force les populations à fuir plus au sud, empêche l’aide humanitaire d’entrer autrement qu’au compte-goutte.

De massacres en bombardements aveugles, de vengeances en représailles, les innocents meurent par milliers. Le gouvernement israélien doit cesser de confondre le droit de se défendre avec la loi du talion, c’est-à-dire avec une réponse à l’inhumain par l’inhumain.

L’urgence est d’arrêter le cycle infernal des crimes de guerre, des tueries et des massacres.

Pour empêcher que des dizaines de milliers de civils ne meurent, sans soins, ne soient opérés sans anesthésie, privés d’eau et de nourriture, il n’y a aujourd’hui qu’une solution : cessez-le-feu immédiat, libération de tous les otages, fin du blocus et protection des populations civiles sous l’égide de l’ONU. Plus globalement, pour arrêter la course à l’abîme, il faut en finir avec les doubles standards : une vie vaut une vie, les Israéliens et les Palestiniens ont les mêmes droits et notamment celui à un Etat viable et sûr. Comme l’a rappelé le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, « aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international », qui est le même pour toutes et tous à commencer par le droit international humanitaire.

L’ensemble des résolutions de l’ONU doivent enfin être appliquées ainsi que la fin de la colonisation. C’est la seule route vers la paix et la sécurité pour toutes et tous.

Les Etats-Unis et l’Union européenne ont les moyens de faire pression pour en finir avec la surenchère meurtrière, de faire pression pour le cessez-le-feu, pour le retour au respect du droit.

Dès maintenant, la France, dans le prolongement de la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU qui a exigé le 27 octobre dernier une trêve humanitaire, et l’Union européenne dans son ensemble, doivent donner l’exemple. Les citoyennes et citoyens, les sociétés civiles, doivent faire pression sur leurs gouvernants pour construire la paix, pour le droit, pour la justice.

Nous ne lâcherons pas.

Ensemble nous pouvons, nous devons construire un nouveau camp pour la paix.

la LDH (Ligue des droits de l’Homme) avec le soutien de l’AFNS nord France Comté, le CCFD Terre Solidaire, la CGT, la FSU, Solidaires, le PCF, Génération.s, Europe Ecologie les Verts, LFI, En commun pour Belfort, BavilliersCvous…